La Fondation Ethereum publie sa situation de dépenses et ses orientations de développement futur

Récemment, l'utilisation des fonds et la transparence de la fondation Ethereum sont devenues le centre d'attention de la communauté crypto. En réponse aux interrogations, la fondation a rendu public ses dépenses officielles à la fin août.

Les données montrent que les "nouvelles institutions" représentent la plus grande part des dépenses de la fondation, atteignant 36,5%. Cette catégorie comprend des subventions accordées à plusieurs organisations, telles que la fondation Nomic et L2BEAT, visant à renforcer durablement l'écosystème Ethereum.

La deuxième plus grande catégorie de dépenses est la R&D L1, représentant 24,9 % des dépenses totales. Cela inclut le financement d'équipes externes (62 %) et de chercheurs internes de la fondation (38 %). Les dépenses internes couvrent plusieurs équipes, y compris Geth, la recherche en cryptographie, Devcon, Solidity, etc.

D'autres dépenses principales incluent le développement communautaire (12,7%), les applications à connaissance nulle (10,4%), les opérations internes (7,7%), la plateforme des développeurs (6,5%) et la recherche et développement de L2 (1,4%). La fondation a publié des rapports d'activités sur les dépenses externes ou les subventions au cours des 4 dernières années.

Concernant le plan de gestion des fonds, la fondation dépensera chaque année 15 % des fonds restants, ce qui signifie que la fondation existera à long terme, mais son influence dans l'écosystème diminuera progressivement. Les membres de la fondation estiment qu'il reste environ 10 ans de financement opérationnel, mais cela dépend des fluctuations du prix de l'Éther.

Récemment, Vitalik a de nouveau suscité la controverse en vendant de l'ETH. Il a expliqué qu'il s'agissait d'un ordre automatique préétabli pour août, destiné à financer des projets de défense écologique, et qu'il ne s'attendait pas à avoir d'autres transactions similaires. Vitalik a souligné qu'il n'avait jamais tiré profit de la vente d'ETH, tous les bénéfices étant utilisés pour financer des projets.

Concernant les critiques du domaine DeFi, Vitalik a réaffirmé son engagement envers la finance décentralisée, mais a déclaré qu'il n'investirait pas dans des projets à court terme ou non durables. Les membres de la fondation estiment que la contribution la plus précieuse de DeFi sur Ethereum est les stablecoins décentralisés.

Dans le domaine de la recherche technique, la fondation explore activement des domaines tels que les preuves à divulgation nulle de connaissance, les fonctions de délai vérifiables et la valeur maximale pouvant être extraite. À l'avenir, il pourrait être envisagé d'utiliser des arbres de hachage binaires à la place des arbres Verkle pour s'adapter aux mises à niveau techniques.

Concernant la question de l'accumulation de la valeur de l'ETH, les membres de la fondation estiment que cela est crucial pour le succès d'Ethereum. Ils pensent qu'une capture de valeur peut être réalisée grâce aux frais de transaction totaux et à l'utilisation de l'ETH comme monnaie de garantie.

Concernant les problèmes de centralisation de la couche 2, Vitalik a souligné l'importance de la sécurité. Il a proposé la norme Stage 1+rollup, exigeant que le réseau nécessite un consensus de 75 % du conseil pour renverser le système de preuve, et qu'au moins 26 % des membres du conseil soient indépendants de l'équipe rollup.

Malgré certaines critiques, l'équipe d'Ethereum continue de répondre activement et de résoudre les problèmes. En tant que plus grande chaîne publique d'applications, les fondamentaux d'Ethereum restent solides. Le principal défi actuel est que les applications industrielles rencontrent des obstacles, mais les faibles frais de transaction de L2 préparent l'émergence de nouvelles applications. Avec l'amélioration de la liquidité sur les marchés de capitaux, le taux d'adoption de l'industrie crypto devrait s'accélérer, et l'avenir d'Ethereum reste prometteur.